Dilum Coppens, un artiste basé à Bruxelles, a obtenu sa maîtrise en beaux-arts à la LUCA School of Arts. Il a exposé son travail dans plusieurs lieux de résonance tels que la Sint-Lukasgallerie à Bruxelles, Werkstadt Kunst à Berlin, le M Museum à Louvain et le Museum Dr Guislain à Gand. En 2019, il a également cofondé l'espace géré par des artistes "K.L.8" à Jette, avec sa collègue Sandra Meilūnaitė. Depuis son enfance, Coppens nourrit une fascination pour le monde de la fantaisie, pour les histoires où le mystère et le merveilleux existent encore, contrairement au monde contemporain où tout semble déjà expliqué par la science et la logique. En tant qu'artiste, il a commencé à incorporer ces thèmes dans des dessins, des peintures, des sculptures, des œuvres numériques et des installations. Ses œuvres, composées de réseaux complexes de références, ressemblent presque à un oracle essayant de condenser des visions en images. Elles incitent le spectateur à croire en des histoires cachées sans les confirmer explicitement, créant ainsi une zone grise entre définition et mystère. Chaque nouvelle rencontre avec le travail de Coppens crée de nouvelles connexions et interprétations. 

 L'écrivain Yannick Marien, né à Geel, a étudié les langues et la littérature (anglais et études théâtrales, cinématographiques et littéraires) à l'Université d'Anvers. En 2022, il a rejoint l'espace d'artistes K.L.8 à Jette, à Bruxelles. En tant qu'écrivain, il a développé un style idiosyncrasique dans lequel le langage semble se gonfler ou se défaire. Ses personnages sont constitués de pensées et d'impressions diverses, avec un minimum d'emphase sur l'intrigue. Le temps reste indéfini, d'une manière qui rappelle les arts visuels ou la musique. L'œuvre de Marien reflète des récits instables qui mettent en évidence un sens aigu de l'inadéquation humaine et le sentiment d'aliénation.  Le langage, la logique, le sens, rien de tout cela ne peut faire disparaître la solitude fondamentale de ses personnages. Dans l'univers littéraire de Mariens, les individus sont réduits à des réflexions incohérentes et répétitives, essayant de donner un sens à leur propre existence, mais échouant à chaque fois. Malgré cette atmosphère oppressante, il se dégage de son œuvre une espièglerie poétique et flegmatique.